En référence à sa recherche de thèse, en cours, intitulée
“Les besoins spirituels des patients musulmans belges en soins palliatifs : une approche comparative intergénérationnelle”, le doctorant Driss KHECHAF nous fera l’immense plaisir de dispenser une conférence qui traitera des besoins spirituels des patients musulmans en fin de vie. Nous vous donnons donc rendez-vous à l’AIB le dimanche 14 avril 2024 (11H-13H). Une célébration de l’Aïd al-Fitr est prévue après la conférence.
Descriptif:
Les recherches scientifiques sur l’intégration de la spiritualité dans les soins de santé sont en constante augmentation, mais il existe un manque important dans les recherches sur la spiritualité des patients musulmans. Ce manque peut influencer les pratiques des soignants et autres intervenants dans les soins, risquant de ne pas prendre en compte les besoins spirituels de ces patients dans le processus thérapeutique global. Il est donc crucial d’approfondir les études sur la spiritualité des patients musulmans pour leur garantir une prise en charge médicale véritablement inclusive et respectueuse des diversités culturelles et religieuses. Cette thèse de doctorat en sciences des religions vise à approfondir la compréhension des besoins spirituels spécifiques des patients musulmans en soins palliatifs en Belgique, en adoptant une approche comparative intergénérationnelle. Cela nous a amené à la question de recherche suivante : existe-t-il un déplacement dans les besoins spirituels des patients musulmans belges de la première et de la seconde génération en soins palliatifs ? Pour répondre à cette question, une enquête a été menée auprès de 20 patients musulmans en soins palliatifs, représentant les deux générations, dans quatre hôpitaux de Bruxelles, en utilisant le modèle STIV.
Les résultats montrent un déplacement partiel dans les besoins spirituels entre les générations, avec des nuances dans la manière dont la religiosité et la spiritualité sont vécues en fin de vie. En outre, des besoins spirituels non couverts ont été identifiés dans les deux générations, soulignant la nécessité d’une intégration adéquate de la dimension spirituelle des patients musulmans dans les soins.
